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104 histoires de Nouvelle-France
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La radio Internet de la Nouvelle-France
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×En 1696, une jeune fille de 16 ans, Anne Edmond, s’est habillée en homme et s’est présentée devant le gouverneur Frontenac pour tenter de l’empêcher de quitter Québec avec les troupes pour aller faire la guerre. Bonne écoute! The post Le mensonge d'Anne Edmond first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Voici la 2e capsule sur la réaction des habitants de Marseille dans les premiers mois de la peste de 1720. Bonne écoute! The post La peste de 1720 2e partie : Plus ça change.... first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .
Voici la première de 2 capsules sur la réaction des habitants de Marseille dans les premiers mois de l’épidémie de peste de 1720. En préparant la capsule «La Quarantaine Marseillaise», je suis tombé sur des témoignages de gens qui ont vécu la première vague. Quelle surprise! Personne ne niera qu’au XVIIIe siècle, la peste, c’était dangereux! J’ai toujours cru que pour survivre, on devait la prendre au sérieux, mettre en place des mesures de sécurité et surtout, les suivre. Mais en 1720, à Marseille, ça ne s’est pas du tout passé comme ça… Bonne écoute! Jean-François The post Vivre la peste de 1720 - 1. PESTE et COMPLOTS first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
En 1720, Marseille est frappée par la peste. Pour éviter qu’elle ne se répande en Nouvelle-France, les bateaux arrivant de la Méditerranée devaient, à partir de 1721, se placer en quarantaine. Et voici la deuxième capsule produite dans le cadre des Fêtes de la Nouvelle-France 2020! =) En faisant mes recherches, j’ai appris beaucoup de choses en lisant les archives sur la peste de 1720 à Marseille que je n’ai pas pu inclure ici, faute de temps. Il ne faudrait pas vous étonner que j’y revienne bientôt! =) Bonne écoute! Jean-François The post La Quarantaine Marseillaise first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
En 1663, une semaine à peine après la création du Conseil souverain, un capitaine de vaisseau a défié les autorités en exécutant un prisonnier devant la ville de Québec, sur le fleuve Saint-Laurent. L’histoire commence par une tragédie sur l’île de Terre-neuve. À l’hiver 1663, le gouverneur de Plaisance, son frère et l’aumônier ont été attaqués en pleine forêt pendant une partie de chasse. Le gouverneur et son frère ont été tués, mais l’aumônier, lui, a réussi à s’enfuir. Et ceux qui les ont attaqués c’étaient leurs propres hommes. Ce n’était pas des corsaires anglais comme on aurait pu le croire. Malheureusement, on ne sait pas ce qui les a poussés à faire ça. Tout ce qu’on sait, c’est qu’une fois retournés à Plaisance, c’était la débandade totale ! Ils ont pillé et ils ont bu tout ce qu’ils pouvaient ! Et à la fin, ils sont mis à se battre entre eux. Si bien que on ne sait pas combien ils étaient au début, mais à la fin, ils étaient environ une quinzaine. Quelques jours plus tard, l’aumônier, qui mourait de faim en pleine forêt, est revenu au fort. Mais les rebelles lui ont tranché la tête avec une hache et ils lui ont coupé les mains. Aussitôt qu’ils ont pu, au printemps, les rebelles ont tenté de rejoindre les installations anglaises sur l’île de Terre-neuve parce qu’ils savaient très bien ce qui les attendait si les Français les attrapaient. Mais à chaque fois, ils ont fait naufrage et ils ont été obligés de revenir Plaisance. Et il avait raison d’avoir peur… Au mois de septembre 1663, un vaisseau français est arrivé à Plaisance. Quand le capitaine a appris ce qui s’était passé, il n’a fait ni une ni deux : il fait arrêter les rebelles, les a fait monter sur son vaisseau, ensuite direction Québec pour les juger ! Pour gérer des situations comme celle là dans un pays, c’est important de pouvoir compter sur des institutions stables, surtout en matière de justice. Malheureusement en Nouvelle-France, c’est justement ce qu’on n’avait pas à ce moment-là. Avant 1663, la Nouvelle-France fonctionnait sous un système de partenariat public-privé (un PPP). Elle était administrée par la compagnie des Cent-Associés au nom du roi de France. Mais il ne faut pas se tromper : c’était réellement une entreprise privée ! On aurait pu appeler ça la « Compagnie des Cent-Actionnaires» que ça aurait fait la même affaire (quoi que avouons-le : la compagnie des Cent-Associés, ça sonne mieux!). Quand Louis XIV est monté sur le trône, il a décidé de laisser tomber le PPP. Pour lui, l’aventure des Cent-Associés c’était un échec. Il a décidé de créer une administration qui relèverait directement de lui : le Conseil souverain. Mais un changement aussi gros dans l’administration d’un pays, ça se fait pas en criant « ciseau ! ». Et disons que la tragédie qui s’est passée à Terre-neuve, bien, c’est peut-être arrivé à un mauvais moment pour le conseil souverain. Pour vous donner une bonne idée : le vaisseau dont j’ai parlé jusqu’à maintenant faisait, en fait, partie d’une flotte de deux vaisseaux qui étaient arrivés de France et qui s’étaient séparés dans le Golfe du Saint-Laurent. Et l’autre vaisseau, le navire amiral, avait continué jusqu’à Québec avec à son bord l’évêque et aussi le nouveau gouverneur général chargés tous deux de créer le conseil souverain de la Nouvelle-France. Ce n’est pas comme si les nouveaux administrateurs de la Nouvelle-France ont vraiment eu le temps de se préparer : à peine arrivés à Québec, ils ont dû tout mettre en place et créer le conseil souverain de la Nouvelle-France et une semaine plus tard déjà, ils sont aux prises avec une quinzaine de rebelles qui ont assassiné le gouverneur de Plaisance ! Quand le vaisseau est arrivé à Québec, autour du 22 septembre 1663, les prisonniers ont été transférés dans le vaisseau amiral, commandé par le capitaine Gargot. Le capitaine Gargot a ensuite demandé aux autorités de Québec d’envoyer des officiers à bord pour pouvoir juger les rebelles. Mais les autorités de Québec avaient autre chose en tête. Ils ont exigé que le capitaine Gargot leur remette les prisonniers afin qu’ils puissent être jugés par le conseil souverain. Mais pour le capitaine Gargot, il n’en était pas question. Il a réuni les officiers des deux navires et il a organisé un procès selon et je cite : « les formalités de la justice maritime ». Malheureusement, on n’est pas les détails du procès. Tout ce qu’on sait, c’est que deux hommes seulement ont été condamnés. Le premier, le meurtrier de l’aumônier, a été condamné à avoir les mains coupées, à être pendu et à être brûlé. Et l’autre a été condamné à servir de bourreau. Finalement, le capitaine Gargot a fait construire un énorme radeau sur le fleuve Saint-Laurent, en face de la ville de Québec. C’est là que l’exécution eu lieu, sous le regard impuissant des nouveaux administrateurs de la Nouvelle-France. J’aimerais bien vous dire que le capitaine Gargot a regretté son geste et qu’il a été puni, une fois rentré en France. Mais, en fait, pas du tout. On l’a plutôt envoyé en mission en Suède, d’où il est revenu malade et il est mort quelques mois plus tard. Mais pour les membres du conseil souverain, j’ai l’impression que ça a été un coup dur. Parce que si on retrouve dans les archives l’ordre donné au capitaine Gargot de faire descendre les hommes à terre, et bien, après… plus rien. Rien sur l’exécution, comme si en n’en parlant pas, c’était pas arrivé… The post 063 - Une pendaison sur le Saint-Laurent first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Le 21 décembre 1748, l’intendant Bigot a chargé le sieur Henry Hiché d’enquêter sur des enterrements illégaux qui se déroulaient depuis 1 an dans la paroisse du Cap-Saint-Ignace. Le problème, c’est que les habitants du coin refusaient d’enterrer leurs morts dans le nouveau cimetière de la paroisse, à cause d’une véritable chicane de clochers… *** Voici la version audio de la 62e histoire de Nouvelle-France. Pour avoir accès à la version vidéo et offrir votre soutien financier aux 104 histoires de Nouvelle-France, abonnez-vous à la page de l’émission sur le site de socio financement Patreon. Pour vous renseigner sur les ateliers scolaires et les spectacles grand public, écrivez-moi à partir du site 104histoires.com ou à partir de la page Facebook de l’émission. Facebook : https://www.facebook.com/104histoires/ Me joindre : http://104histoires.com/coordonnees/communiquez-avec-jean-francois-blais/ The post 062 - Enterrements «underground» à Cap-Saint-Ignace first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
À la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe, une grande quantité d’activités de piraterie était encouragée par les gouvernements. À la fin du XVIIe siècle, le roi Louis XIV a été obligé de se rendre à l’évidence : sa flotte ne faisait pas le poids contre celles de l’Angleterre et de la Hollande. Il devait trouver une solution. Et il s’est tourné vers le secteur privé. L’idée de permettre à des civils d’attaquer des navires ennemis n’était pas nouvelle, mais à la fin du XVIIe siècle, la France l’a intégrée officiellement dans sa stratégie militaire. C’est ce qu’on appelait la « guerre de course ». Et ceux qui la pratiquaient, on les appelait des « corsaires ». Et c’est dans ce contexte qu’à l’été 1704, une expédition corsaire contre un des derniers postes anglais de Terre-Neuve, le poste de Bonavista, a été organisée par Jean Léger de la Grange, un marchand de Québec. The post 061 - Pirates de Québec : la bataille de Bonavista first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
1 060 – L’automne salé de Vaudreuil 10:21
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10:21Voici une histoire qui illustre bien ce que je cherche à faire avec 104 histoires de Nouvelle-France. Je vous présente un événement rarement mentionné dans les livres d’histoires, ce qui m’a obligé à retourner dans les sources pour en apprendre un peu plus. Il s’agit d’une manifestation organisée par les habitants de Montréal qui protestaient contre le prix exorbitant du sel. Au début du XVIIIe siècle, les navires qui approvisionnaient la colonie avaient beaucoup de difficulté à se rendre. Pas seulement à cause des dangers de la navigation, mais aussi à cause des Anglais qui les capturaient. Un des produits qui manquaient le plus à la population était le sel. Flairant la pénurie prochaine, des marchands de Montréal en ont acheté une grande quantité au Magasin du Roy. Et voulant profiter de la rareté du produit, ils ont gonflé les prix : le minot de sel qui se vendait généralement aux habitants 4 livres, coûtait maintenant jusqu’à 20 livres! Le 18 novembre 1704, les habitants n’en pouvaient plus. Ils ont marché vers la ville par centaines pour, disaient-ils, prendre le sel « de gré ou de force ». Les autorités françaises souhaitaient une répression sévère à la révolte des habitants. Mais la réponse de Vaudreuil, qui en était à sa première année à titre de gouverneur général de la Nouvelle-France, a marqué une coupure avec ses prédécesseurs, Callières et Frontenac. Pour en savoir plus: Études et articles : Roland-J. Auger, « GALIFFET DE CAFFIN, FRANÇOIS DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003 FRÉGAULT, Guy, « Un cadet de Gascogne : Philippe de Rigaud de Vaudreuil », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 5, no 1, 1951, pp. 15-44 FRÉGAULT, Guy, « Politique et politiciens au début du XVIIIe siècle » dans Écrits du Canada Français, vol. 11, Montréal, 1961, pp. 91-20 8 C. J. Russ, « LEFEBVRE DUPLESSIS FABER, FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003 Yves F. Zoltvany, « RIGAUD DE VAUDREUIL, PHILIPPE DE, marquis de Vaudreuil », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Yves F. Zoltvany et Donald J. Horton, « PASCAUD, ANTOINE (mort en 1717) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Sources : « M. De Ramezay au ministre. Il se défend de l’accusation portée contre lui par MM. De Vaudreuil et de Beauharnois. Parle des affaires générales de la colonie – 12 octobre 1705 », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 307- (première partie) « M. De Ramezay au ministre. Il se défend de l’accusation portée contre lui par MM. De Vaudreuil et de Beauharnois. Parle des affaires générales de la colonie – 12 octobre 1705 », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 316- (deuxième partie) « Le Roi à MM. De Vaudreuil et Raudot – 9 juin 1706 », Rapport de l’Archiviste de la Province de Québec pour 1938-1939, 1939, Québec, Rédempti Paradis, p. 132 « Lettre de Vaudreuil au ministre (4 novembre 1706) », dans Rapport de l’Archiviste de la Province de Québec (RAPQ), 1938-1939, p. 164 The post 060 - L'automne salé de Vaudreuil first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous! Dans le dernier épisode de 104 histoires de Nouvelle-France, nous avons vu qu’à la mort de Frontenac, en 1698, Callières et Vaudreuil se sont engagés dans une véritable course contre la montre pour s’assurer d’être le premier à poser sa candidature pour le poste de gouverneur général de la Nouvelle-France. La course a duré quelques mois et elle a été gagnée par Callières dont l’émissaire est arrivé le premier à la cour du roi, quelques heures à peine avant celui de Vaudreuil. Mais ça, c’était seulement la première partie de l’histoire. Callières au moment où il a remplacé Frontenac pendant la période de transition, a montré plus que jamais les côtés désagréables de son caractère. C’était un homme qui aimait le pouvoir et le prestige. Il semblait n’en avoir jamais assez. Malgré le fait qu’il occupait le poste le plus important de la Nouvelle-France, il cherchait toujours des moyens d’imposer son autorité et il exigeait de recevoir tous les honneurs, même ceux qui ne lui étaient pas dûs… Comme pendant une revue des troupes au mois de mai 1699… Jean-François Pour en savoir plus: Études et articles : DORLOT, François, « Louis-Hector de Callières, gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France », Mémoire de maîtrise, Université de Montréal, 1968, 132p. FRÉGAULT, Guy, « Un cadet de Gascogne : Philippe de Rigaud de Vaudreuil », « Revue d’histoire de l’Amérique française », vol. 5 num. 1, juin 1951 Sites Internet : CHARTRAND, René, « La gouvernance militaire en Nouvelle-France », site internet « Bulletin d’histoire politique », publié par l’Association québécoise d’histoire politique Étienne Taillemite, « TANTOUIN DE LA TOUCHE, LOUIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Raymond Douville, « CRISAFY, ANTOINE DE, marquis de Crisafy », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Yves F. Zoltvany, « CALLIÈRE, LOUIS-HECTOR DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Sources : Chevalier de Sparre, « Code militaire ou compilation des règlemens et ordonnances de Louis XIV – Roy de France et de Navarre, faites pour les Gens de Guerre depuis 1651 jusques à present », Paris, Denys Mariette et Jean-Baptiste Delespine, 1707 « Collection de manuscrits contenant lettres, mémoires, et autres documents historiques relatifs à la Nouvelle-France : recueillis aux archives de la province de Québec, ou copiés à l’étranger », vol. 1, Québec, A. Côté, 1883, pp. 602-603 « Champigny au ministre. Il a réglé la succession de M. de Frontenac. Bon vouloir des Iroquois. Maladie contagieuse. Louvigny demande la majorité des Trois-Rivières. Curés. Communautés. Se plaint des prétentions de M. de Callières », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 81-88 « Lettre du seigneur de la Touche au Ministre au sujet de difficultés survenues entre lui et M. De Callières, qui réclamait certains honneurs », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 147-150 « M. LeRoy de La Poterie, contrôleur de la marine, au ministre. Relativement aux honneurs que réclamait M. de Callières », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 157-161 « M. LeRoy de La Poterie, contrôleur de la marine, au ministre. Autre lettre ajoutant des détails sur le même sujet et sur l’esprit de discorde qui règne dans la colonie », France Fonds des Colonies : Série C11A. Correspondance générale; Canada : C-2381, pp. 162-169 The post 059 - Le mauvais caractère de Callières first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
Bonjour à toutes et à tous! Aujourd’hui, quand un chef d’État, de gouvernement ou encore d’un parti politique meurt, on lance ce qu’on appelle une «course» à sa succession. Bien entendu, c’est à prendre au sens figuré. On s’imagine très mal des femmes et des hommes politiques s’affronter sur la piste de course… Et pourtant, un événement semblable s’est déroulé en Nouvelle-France! À la fin du mois de novembre 1698, Frontenac est mort soudainement à Québec d’une crise d’asthme alors qu’il était encore gouverneur général de la Nouvelle-France. Les deux candidats favoris pour sa succession étaient Callières et Vaudreuil. Les deux hommes ont rapidement envoyé un messager en France afin de demander le poste de gouverneur général au Ministre de la Marine et au roi. La rivalité entre les deux hommes s’est transformée en véritable course contre la montre. Qui arriverait le premier? Bonne écoute! Jean-François Pour en savoir plus: Études et articles: BÉLANGER, Noël, « AMIOT DE VINCELOTTE, CHARLES-JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 DORLOT, François, « Louis-Hector de Callières, gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France », Mémoire de maîtrise, Ottawa, Département d’histoire, Université d’Ottawa, 1968 W. J. Eccles, « BUADE, LOUIS DE, comte de FRONTENAC et de PALLUAU », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– Nora T. Corley, « LE GARDEUR DE COURTEMANCHE, AUGUSTIN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 ROY, Pierre-Georges, «Autour de la succession de M. De Frontenac» dans La ville de Québec sous le Régime français. Volume premier, Québec, Service des Archives du gouvernement de la Province de Québec, 1930, pp. 547-548 ROY, Pierre-Georges, « Charles-Joseph Amyot de Vincelotte », Bulletin de Recherches Historiques, vol 25, 1919, pp. 306–315. ROY, Pierre-Georges, «Le frère de notre gouverneur Callières», Bulletin des recherches historiques, vol. 33, 1927, pp. 48-51 SULTE, Benjamin, « La famille de Callières » in « Déliberations Et Mémoires de la Société Royale Du Canada », Royal Society of Canada, 1891, pp. 91-112 Yves F. Zoltvany, « CALLIÈRE, LOUIS-HECTOR DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 Sources : « Collection de documents relatifs à l’histoire de la Nouvelle-France », vol. 1, 1492-1712, Québec, A. Côté, pp. 601-602 DE CATALOGNE, Gédéon, « Recueil de ce qui s’est passé en Canada au sujet de la guerre, tant des Anglais que des Iroquois, depuis l’année 1682 », Société littéraire et historique de Québec, Québec, 1800, pp.57-58 The post 058 - La course à la succession de Frontenac first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
1 057 – Un gouverneur de Montréal en prison 14:00
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14:00Bonjour à toutes et à tous! Vous connaissez certainement cette phrase : « Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument » ( Lord Acton ). Elle a été écrite au XIXe siècle, mais elle décrit à merveille la situation politique en Nouvelle-France. Je vous ai, d’ailleurs, déjà parlé de la corruption qui y sévissait. Je vous en présente aujourd’hui un nouvel exemple, celui de François-Marie Perrot, 2e gouverneur de Montréal (oui, oui… 2e gouverneur : ça a commencé tôt!!!). Et c’était tout un champion! Il s’adonnait à la traite illégale des fourrures, il usait de la force pour intimider les gens qui s’opposaient à lui et il était entré en guerre ouverte avec le Gouverneur général de la Nouvelle-France, Frontenac. Son comportement était si répréhensible que le gouvernement français, qui généralement défendait les gouverneurs, s’est senti obligé d’intervenir en l’envoyant passer un séjour en prison, à la Bastille. Bonne écoute! Jean-François Pour en savoir plus : BAUDRY, René, « DES FRICHES DE MENEVAL, LOUIS-ALEXANDRE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 En collaboration avec Émery LeBlanc, « ROBINAU DE VILLEBON, JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003 ECCLES, W. J., «Perrot, François-Marie», dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003 LACOURSIÈRE, Jacques, Histoire populaire du Québec, Volume 1, Septentrion, 1995, p. 155 et ss. MALCHELOSSE, Gérard, « Perrot, neveu de Talon, deuxième gouverneur de Montréal », Cahier des Dix vol.7, Montréal, 1942, pp. 129-160 YON, Armand, « François de Salignac-Fénelon, sulpicien (1641-1679), Le Cahier des Dix, vol 34, Montréal, 1969, pp. 119-143 AU SUJET DE LA PRISE DE PORT-ROYAL PAR LES ANGLAIS «Collection de manuscrits contenant lettres, mémoires, et autres documents historiques relatifs à la Nouvelle-France», Québec, J. Blanchet éd., 1884 (plusieurs pages où il est fait mention de Perrot AU SUJET DE LA BASTILLE LAMBERT, Anne-Sophie, La Bastille ou «l’Enfer des vivants»?, BNF The post 057 - Un gouverneur de Montréal en prison first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
1 056 – Un moine bénédictin caché en Nouvelle-France 14:25
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14:25Bonjour à toutes et à tous et bienvenue à cette 56e histoire de Nouvelle-France. Aujourd’hui, j’aimerais vous raconter l’histoire d’un moine bénédictin qui a fui la France, qui s’est réfugié en Nouvelle-France, mais dont l’histoire, à son retour en Europe a créé un véritable scandale dans les journaux de Hollande. Alors, pour un certain temps, au début du XVIIIe siècle, la Nouvelle-France a eu mauvaise presse (et je pense qu’on peut vraiment dire ça comme ça) en Hollande. Voici donc l’histoire de ce moine ermite caché en Nouvelle-France. Jean-François Pour en savoir plus: «L’hermite des Trois-Pistoles», BRH, vol. 5, 1899, pp. 260 Nive Voisine, « POULET, GEORGES-FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada , vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003 «Le bénédictin dom Georges-François Poulet» dans la Nouvelle-France, RAPQ, 1922–23 : 274–289 (c’est dans ce lien qu’on peut trouver le témoignage du moine Poulet à son retour en Hollande) *** L’image des instruments de chirurgie provient de la Library of Congress. URL de l’image . The post 056 - Un moine bénédictin caché en Nouvelle-France first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
1 055 – Un chirurgien allemand en Nouvelle-France 10:40
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10:40Quand on parle des habitants de la Nouvelle-France, on a souvent l’impression qu’ils formaient un bloc culturel unique. D’un côté il y avait, bien entendu, les Amérindiens, mais dans le groupe des Européens (ou des descendants d’Européens), on pense généralement que seuls des Français étaient venus s’établir ici. Pour cette 55e histoire de Nouvelle-France, je vous présente les grandes lignes de la vie de Charles-Elemy-Joseph-Alexandre-Ferdinand de Feltz, un chirurgien allemand arrivé en Nouvelle-France en 1738 avec presque rien et qui a réussi, au fil des années, à devenir un des hommes les plus riches et les plus connus (à son époque) de la Nouvelle-France. Pour en savoir plus : JANSON, Gilles, FELTZ (Felx, Fels, Felts), CHARLES-ELEMY-JOSEPH-ALEXANDRE-FERDINAND, dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne RHEAULT, Marcel J., «La médecine en Nouvelle-France: les chirurgiens de Montréal, 1642-1760», Septentrion, 2004 Sur l’immigration allemande en Nouvelle-France : Encyclopedia of Canada’s peoples Par Paul R. Magocsi,Multicultural History Society of Ontario Les Allemands au Québec, 18e siècle – Quelques sources à consulter KAUFHOLTZ-COUTURE, Claude, «Le monde germanique de la Nouvelle-France au XVIIe siècle, 1re partie», Revue Germaniques: Ahnengalerie, Vol. 8 No 1, Janvier-Avril 2008, Cahier 22, pp. 38-39 *** L’image des instruments de chirurgie provient de la Library of Congress. URL de l’image . The post 055 - Un chirurgien allemand en Nouvelle-France first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
1 054 – Une attaque de corsaires à Terre-Neuve 12:17
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12:17Bonjour à toutes et à tous! Je suis très heureux de vous retrouver avec de nouvelles histoires de Nouvelle-France! Aimez-vous les histoires de pirates? J’aimerais maintenant vous raconter le récit peu connu dans l’histoire de la Nouvelle-France d’une bataille navale qui s’est déroulée en 1690 sur l’île de Terre-Neuve avec, en toile de fond, des attaques de flibustiers anglais contre des postes français et des raids de flibustiers français contre des postes (vous l’aurez deviné) anglais. L’histoire de l’expédition du capitaine de la Lande est étonnante. Je la range dans la catégorie de récits qu’on peine à croire réels ou même réalistes. Ils semblent plus appartenir au monde du cinéma qu’à la discipline historique dite «sérieuse». J’avoue avoir hésité moi-même avant de l’inclure dans ces chroniques, car à un certain moment, je doutais de sa véracité : peu de sources qui nous sont parvenues de la Nouvelle-France la mentionnent et des erreurs de transcriptions se sont glissées dans le texte sans jamais avoir été corrigées. Bonne écoute! Pour en savoir plus : Source principale: «Relation du cappitaine de la Lande», in Collection de manuscrits contenant lettres, mémoires, et autres documents historiques relatifs à la Nouvelle-France, recueillis aux archives de la Province de Québec, ou copiés à l’étranger, Vol. II, Québec, Imprimerie A. Côté et Cie, 1884, pp. 16-17 Autres sources: Antoine François Prévost d’Exiles,Histoire générale des voyages, ou nouvelle collection de toutes les relations de voyages par mer et par terre, vol. 23, De Hondt, 1777, 477 p. «16 December, 1691; [Captain] Charles Hawkins – extract from « Answers to the several heads of Inquiries from the Lords of the Committee of Trade concerning Newfoundland in the year 1691», Great Britain, PRO, Colonial Office, CO 1/68 (92i), 259-262v, see 261v, 262., MHA 16-D-2-009. Transcribed by P.E. Pope. Site Internet sur les fouilles archéologiques à Ferryland (Forillon) : http://colonyofavalon.ca Site Internet de la région de Ferryland (Forillon) dont je parle dans cette histoire: http://ferryland.com The post 054 - Une attaque de corsaires à Terre-Neuve first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
1 053-Des Anglais au service des Français 16:51
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16:51L’histoire de cette semaine ressemble à un film d’action dans lequel il y aurait trop d’action. Un film d’intrigues qui mèle le contrôle sur le commerce, des activités illégales, des navires détruits, des changements d’allégeances, et j’en passe. L’histoire que je vous raconte est celle de John Outlaw et de John Abraham. Deux personnages sur lesquels on n’a que très peu d’informations, mais le peu qu’on connaît donne le vertige. En résumé, je pourrais vous les présenter en vous disant simplement que dans le dernier quart du XVIIe siècle, ils travaillaient tous les deux pour la Compagnie de la Baie d’Hudson et qu’à la suite d’ennuis reliés à des activités illégales, ils sont passés du côté des Français. Ça, c’est pour le synopsis. Malheureusement, si grâce aux archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson, on connaît bien leurs allées et venues du temps qu’ils étaient à son emploi, on ne trouve presque rien à partir du moment où ils passent du côté des Français. Et c’est dommage, car je crois qu’ils feraient l’objet d’un très bon livre d’histoire qui pourrait se lire comme un roman et d’un bon documentaire qui se regarderait comme un film d’aventures. Je vous présente tout de même cette semaine ce que j’ai appris sur eux. The post 053-Des Anglais au service des Français first appeared on 104 histoires de Nouvelle-France .…
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