RÉVÉLATIONS SUR CETTE SUBTILE MANIPULATION OCCIDENTALE | DIMITRI DE KOCHKO | GÉOPOLITIQUE PROFONDE

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Le 5 octobre 2024, Dimitri de Kochko était l'invité de Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde !

Dimitri de Kochko est une figure connue dans le milieu des médias et de la culture russe en France. Journaliste, réalisateur et militant associatif, il est président fondateur de l’association France-Oural, président de l’association Stop russophobie, et a contribué à la création du Prix Russophonie et des Journées du Livre Russe.

Une hostilité orchestrée par les puissances occidentales

Depuis le début de l'opération militaire spéciale de la Russie en 2022, après huit ans de guerre larvée entre le régime ukrainien et le Donbass, les puissances occidentales ont orchestré une campagne médiatique et politique, favorisant une montée de la russophobie. Le coup d’État à Kiev en 2014, souvent oublié, a déclenché cette guerre de narratifs, effaçant les nuances historiques au profit d'un discours manichéen.

Cette propagande a nourri une stigmatisation anti-russe, affectant même les événements sportifs et culturels, avec pour conséquence de marginaliser tout ce qui touche à la Russie, menaçant non seulement la diplomatie mais aussi la cohésion des sociétés européennes.

Quand la russophobie devient une chasse aux sorcières

Cette hostilité s’étend au monde culturel, sportif et scientifique. En Italie, des cours sur Dostoïevski ont été annulés, des chats russes exclus d’expositions félines. En France et en Espagne, des musiciens et chefs d’orchestre ont été renvoyés à cause de leur nationalité. Des athlètes paralympiques russes ont été exclus des Jeux Olympiques. De véritables autodafés ont été organisés pour détruire des livres en russe, tandis que des personnalités ont été bannies des réseaux sociaux pour leurs opinions divergentes. Des propos infamants comparant les Russes à des « rats » passent sur les chaînes de télévision sans réaction des autorités.

La manipulation médiatique en action

La russophobie a également contaminé le journalisme occidental, où la déontologie est souvent ignorée. Les médias, pourtant réputés objectifs, manipulent les faits et l’opinion publique de manière anti-russe, dissimulant des informations cruciales. Cette attitude a contribué à la perte de crédibilité des principales sources d’information.

Entretenu artificiellement, ce climat russophobe prépare insidieusement les populations occidentales à l'idée d'un nouveau conflit en Europe, malgré les ravages des deux guerres mondiales au XXe siècle. En encourageant la haine de la Russie, les élites occidentales vont à l'encontre du désir de paix de nombreux Français, pour qui cette animosité demeure incompréhensible.

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