Ce qui change pour l’aide médicale à mourir
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À Ottawa comme à Québec, on prépare des changements aux lois sur l’aide médicale à mourir. Comment ces changements vont-ils nous toucher? C’est le sujet de notre émission cette semaine.
En vigueur depuis mars 2021, la loi fédérale s’étend aujourd’hui aux personnes dont la mort n’est pas « raisonnablement prévisible » —un critère qui avait alors fait l’objet de beaucoup de débats. Cette loi exclut toutefois les personnes atteintes d’une maladie mentale. Or, ce point est à l’étude – et on en saura plus en 2024.
Au Québec, le dépôt récent du projet de loi 38 vient ouvrir la porte aux demandes anticipées pour obtenir l’aide médicale à mourir. Les discussions amèneront sans doute d’autres modifications à la future loi.
Quelles sont les avancées récentes et à quoi peut-on s’attendre à court terme ? Isabelle Burgun en parle avec:
- Natalie Le Sage, spécialiste en médecine d’urgence et professeure titulaire de clinique à l’Université Laval. Elle consacre sa fin de carrière à l’aide médicale à mourir au Centre hospitalier universitaire de Québec et au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux - CIUSSS de la Capitale-Nationale
- Georges L’Espérance, neurochirurgien et président de l’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité
Qu’offre la Loi concernant les soins de fin de vie et qu’est-ce que le soin de l’aide à mourir?
La question de la personne souffrant d’une maladie neurodégénérative, mais qui ne peut donc plus donner son consentement, est au coeur des discussions. L’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité s’est d’ailleurs réjouie du récent projet de loi québécois qui propose de permettre l'accès aux personnes touchées par une maladie comme l’Alzheimer.
Quel est le rôle du professionnel de soin par rapport à une demande d’Aide médicale à mourir? Quelles sont ses obligations s’il n’est pas capable d’assurer le suivi de la demande?
Que faire si notre médecin nous refuse ce choix, ou le refuse à un proche ?
Est-il possible de recevoir ce soin à la maison?
Que reste-t-il comme avancées ou comme « batailles » à mener dans ce dossier ? Les médecins sont-ils convenablement informés ?
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